Avec 750 km de frontières partagées avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse, le Grand Est est la première région française en nombre de travailleurs frontaliers sortants vers un pays voisin, estimés à 205 000 personnes en 2024.
Ce volume de frontaliers sortants n’a pas cessé d’augmenter depuis les années 1960, mais surtout à partir des années 1980 en raison de l’attractivité ininterrompue du Luxembourg.
Deux pôles économiques sont particulièrement attractifs : le Luxembourg, attirant plus de 120 000 frontaliers du Grand Est, et Bâle et ses environs (Suisse), qui en compte plus de 37 000.
Les services marchands emploient le plus grand nombre de frontaliers (55%, contre 42% chez les non frontaliers), en particulier au Luxembourg (66%).
Enfin, le travail frontalier est avant tout un phénomène de proximité : si 9% des travailleurs du Grand Est sont des frontaliers, la proportion grimpe à 51% sur le bassin de Saint-Louis (proche de la Suisse) et atteint même 61% sur Longwy (proche du Luxembourg).
